Communiqués de presse

Le 24 septembre 2024,

Alors que la Cour internationale de justice nous alerte sur un risque génocidaire imminent et face au bilan tragique de cinq mois de guerre caractérisés par des bombardements indiscriminés, des déplacements forcés et une famine aiguë à Gaza, je demande la suspension immédiate de la convention franco-israélienne permettant aux bi-nationaux de servir dans Tsahal.

Cette convention permet à des milliers de bi-nationaux franco-israéliens de s’enrôler dans les rangs de l’armée israélienne, laquelle a commis depuis le 7 octobre 2023 un nombre alarmant de violations du droit international humanitaire, amplement documentées, pouvant être qualifiés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. Cette convention permet ainsi que des ressortissants français soient impliqués dans une violation des normes du droit international, notamment en matière de torture et de génocide.

Les vidéos récentes diffusées sur les réseaux sociaux montrant des soldats franco-israéliens se glorifiant de leurs actes de torture témoignent de manière flagrante et alarmante de la gravité des actes commis et soulignent l’impératif de suspendre immédiatement cette convention.

La déclaration récente du porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, annonçant que la France n’exercerait aucun contrôle sur les actions des franco-israéliens servant dans Tsahal, est inacceptable et constitue un manquement flagrant au devoir de l’Etat français de prévenir et de réprimer des actes criminels perpétrés par ses ressortissants.

J’exige du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères l’abrogation immédiate du décret de publication de cette convention de 1959. Le refus de suspendre l’application de cette convention reviendrait, pour les autorités concernées, à se placer dans une situation susceptible d’être qualifiée de complicité de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, au sens de l’article 25 du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale. 

Le 13 septembre 2024,

Depuis plusieurs années, de nombreuses organisations internationales et humanitaires alertent sur la situation des prisonniers politiques palestiniens et sur le non-respect du droit international et des droits de l’Homme dans les prisons israéliennes. Depuis 1967, plus d’un million de Palestiniens ont été emprisonnés: on en compte actuellement 10 000 en Cisjordanie et aucun chiffre n’est disponible pour la bande de Gaza. Les observateurs font état de traitements inhumains et criminels : les prisonniers sont tués, mutilés et torturés. Depuis le 7 octobre, les violations des droits humains se sont intensifiées. 

Alors qu’une vengeance collective s’abat sur l’ensemble des prisonniers palestiniens dans une impunité la plus totale, nous avons reçu à l’Assemblée nationale M. Abdalkader Ibrahim Faris Hamed, ministre palestinien chargé des détenus et ex-détenus, accompagné de personnes haut-placées de son administration ainsi que de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, prisonnier politique pendant dix ans dans les geôles israéliennes.

En réaction à cette visite, une véritable campagne de haine s’est déclenchée, avec comme point d’orgue les propos tenus par l’ancien député israélien Yomtob Kalfon appelant sur I24news à «appliquer la peine de mort» pour les prisonniers palestiniens «comme ça ils n’auront pas à se plaindre des conditions de détention». 

Depuis plusieurs mois, les propos relevant de l’apologie de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité se multiplient sur I24NEWS.

La France doit sans attendre engager une procédure, aussi bien sur le territoire national qu’européen, pour demander l’interdiction de diffusion de cette chaîne et mettre fin à la propagation de ces propos inacceptables.

Le 13 septembre 2024, 

À Noisy-le-Grand, de nombreux enfants ne pourront pas être accueillis ce vendredi 13 septembre dans leur cantine scolaire. Seules 6 écoles sur 24 seront ouvertes sur la pause déjeuner pour assurer le service de restauration des élèves. 

Les agents de la restauration scolaire sont en grève et se mobilisent pour demander plus de moyens humains afin de pouvoir fournir des conditions d’accueil dignes et sécurisées aux enfants. Depuis plusieurs années, les conditions de travail se dégradent : manque de personnel, salaires insuffisants, statut non valorisé … 

Beaucoup de parents d’élèves ayant appris ces fermetures au dernier moment par une communication tardive de la mairie – pourtant avisée de l’ampleur de la grève – se sont retrouvés dans une situation très compliquée.

De plus, les animateurs des centres de loisirs ne sont pas en nombre suffisant cette année pour pouvoir accueillir les enfants en toute sécurité. De nombreux parents se voient refuser l’accueil de leurs enfants les mercredis et se retrouvent dès lors sans solution de garde. 

Je tiens à apporter tout mon soutien aux agents mobilisés, qui accompagnent chaque jour les enfants et assurent le bon fonctionnement de nos services publics. 

La municipalité doit investir des moyens humains et financiers à la hauteur des besoins des parents d’élèves et des enfants. 

Le 06 septembre 2024, 

Plusieurs jours avant la rentrée, les enseignants du lycée Flora Tristan à Noisy-le-Grand ont alerté sur de sérieux dysfonctionnements au sein de leur établissement qui risquaient d’impacter significativement l’organisation de la rentrée scolaire. 

Cette situation résulte, entre autres, de l’absence d’un proviseur pendant quasiment toute une année, qui a obligé le chef d’établissement à assumer toutes les tâches inhérentes à ses propres fonctions ainsi qu’à celles d’un adjoint. 

Malgré les multiples interventions, les enseignants ont découvert le jour de la pré-rentrée des emplois du temps non-réglementaires et non fonctionnels ne permettant pas d’accueillir les élèves dans des conditions décentes. 

Le rectorat s’est contenté de mesurettes, refusant de décaler la rentrée alors même que les emplois du temps des élèves n’étaient pas applicables. 

Les enseignants ont donc décidé d’exercer leur droit de retrait avant de se mettre en grève pour exiger que des mesures concrètes soient prises afin de pouvoir accueillir les élèves dans des conditions optimales.  

Je tiens ici à leur apporter tout mon soutien. 

Le rectorat doit prendre des mesures d’urgence.

Des solutions doivent être apportées immédiatement afin que les équipes pédagogiques puissent reprendre sereinement leurs fonctions et que les élèves puissent bénéficier de conditions d’apprentissage dignes.

Le 06 août 2024, 

Le samedi 19 mars 2022, Federico Martin Aramburú, 42 ans, était abattu de six balles en plein Paris par deux militants d’extrême-droite, anciens membres du GUD : Loïk Le Priol et Romain Bouvier. 

Plus de deux ans après ce meurtre, le parquet a demandé hier un procès pour  assassinat  soulignant que la mise à mort de Federico Martin Aramburú “ était un acte prémédité, et non le résultat accidentel d’une balle perdue ou d’un réflexe de panique ”.

Cet assassinat met une fois de plus en lumière la dangerosité de l’extrême droite, une idéologie qui continue de tuer en France. 

Nous n’oublions pas le silence politique assourdissant au plus haut niveau de l’État. Ni Emmanuel Macron, ni la Première ministre de l’époque, ni le ministre de l’Intérieur n’avaient réagi publiquement à cet assassinat commis par des militants d’extrême droite. 

Nous n’oublions pas non plus le refus de la Fédération internationale de Rugby de faire respecter une minute de silence lors de l’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby pour honorer la mémoire de Federico Martin Aramburú. 

Afin de ne jamais oublier la mémoire de ce formidable joueur de rugby, j’ai aujourd’hui saisi la Ligue Nationale de Rugby pour qu’elle décerne chaque année le « trophée Aramburú » à l’auteur de plus bel essai de la saison.

Le 22 juillet 2024,

Le peuple palestinien est victime depuis neuf mois de la politique génocidaire du gouvernement israélien, dont les crimes sont largement documentée: massacres de masse, bombardements indiscriminés, famine organisée et privation de moyens de subsistance.

Lors d’une manifestation de soutien samedi dernier, j’ai déclaré que la délégation israélienne n’était pas la bienvenue aux Jeux Olympiques de Paris. Je maintiens fermement cette position que je tiens depuis plusieurs mois : la diplomatie française doit faire pression sur le CIO pour que les athlètes israéliens, comme les sportifs russes et biélorusses, défilent sous bannière neutre. Cette position est en ligne avec celles du mouvement politique de la France Insoumise, qui a le droit international comme boussole. Le droit international n’est pas à géométrie variable et ne souffre pas de double standard, sans quoi il devient caduc. 

Les Jeux Olympiques sont depuis leur création, un haut lieu de la diplomatie internationale. De 1962 à 1992, l’Afrique du Sud en a été exclue en raison de sa politique d’apartheid.  Accueillir la délégation israélienne envoie un message d’impunité à son gouvernement, malgré les mandats d’arrêt internationaux contre ses dirigeants et les accusations de génocide, de ségrégation et d’apartheid de la Cour Internationale de Justice. L’hymne et le drapeau israéliens ne devraient pas être brandis aux JO tant qu’Israël continue de commettre des crimes de guerre à Gaza et d’intensifier l’illégale colonisation en Cisjordanie. 

Mes propos ont été qualifiés d’“antisémites” et j’ai été accusé de “mettre une cible sur le dos” des athlètes israéliens. Cette diffamation orchestrée par les défenseurs français des dirigeants israéliens est une manœuvre politique. Je demande des sanctions diplomatiques contre le gouvernement de l’Etat d’Israël et mes propos n’ont aucun lien avec la confession des athlètes israéliens. Engagé fermement contre toutes les formes de racisme, je soutiens que tous les athlètes méritent sécurité et protection. 

Dans les dernières semaines, des millions de Français se sont rendus aux urnes pour élire des députés du Nouveau Front Populaire et en faire la première force politique du pays avec 193 députés. Nos engagements programmatiques en la matière sont clairs et comportent, entre autres : de rompre avec le soutien coupable du gouvernement français au gouvernement suprémaciste d’extrême droite de Netanyahu pour imposer un cessez-le-feu immédiat à Gaza et faire respecter l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui évoque, sans ambiguïtés, un risque de génocide, soutenir la Cour Pénale Internationale (CPI) dans ses poursuites contre les dirigeants du Hamas et le gouvernement de Netanyahu, reconnaitre immédiatement l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des résolutions de l’ONU, décréter un embargo sur les livraisons d’armes à Israël et infliger des sanctions contre le gouvernement d’extrême droite de Netanyahu tant que celui-ci ne respecte pas le droit international à Gaza et en Cisjordanie. Alors que le Parlement israélien vient de voter contre la reconnaissance de la Palestine, nous nous devons de faire front en faveur d’une paix juste, durable et  demander d’une seule voix à l’Etat français d’employer tous les moyens nécessaires pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable.

Hier soir, à l’issue des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui, mes pensées vont à toutes les habitantes et tous les habitants de ma circonscription qui se réveillent avec un sentiment d’inquiétude face à la montée des idées de haine et de racisme portées par le Rassemblement National.

La première place de l’extrême droite au niveau national est un signal fort : le bloc de la minorité présidentielle, qui soutient Emmanuel Macron, est incapable de contrer efficacement le Rassemblement National. Pire encore, il le nourrit et sert de tremplin à ces idées.

Cependant, nous nous réjouissons des résultats obtenus dans notre circonscription.

Nous nous affirmons comme la première force politique sur la troisième circonscription de Seine-Saint-Denis, étant en tête sur les villes de Noisy-le-Grand et de Neuilly-sur-Marne. Ces résultats sont le fruit d’une campagne active menée depuis plusieurs années. Nous continuerons à porter haut les voix de nos habitants.

Nous repartons donc en campagne et nous nous sentons prêts.

J’appelle à la mobilisation générale en Seine-Saint-Denis pour construire une alternative à Macron et à l’extrême droite.

Je compte sur vous le 30 juin.

Alors que de très nombreux experts internationaux alertent sur le génocide en cours à Gaza où plus de 36 000 palestiniennes et palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, la France vient d’annoncer qu’elle interdisait la présence des entreprises d’armement israéliennes lors du salon Eurosatory qui va se tenir à Paris dans quelques jours. 

Après plusieurs semaines de manifestations et d’interpellations publiques dénonçant cette participation, cette décision est une victoire pour toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour faire pression sur le gouvernement français. 

Il était inacceptable que des entreprises israéliennes qui se servent de longue date des territoires palestiniens comme d’un laboratoire à ciel ouvert pour développer de nouvelles technologies militaires et répressives, puissent venir exposer et vendre un matériel aujourd’hui utilisé pour commettre un génocide. 

Nous devons poursuivre la mobilisation et utiliser tous les moyens de pression à notre disposition pour que la France impose un embargo immédiat sur les armes à destination d’Israël.

Près d’un an après le meurtre de Nahel, abattu à bout portant par un policier suite à un refus d’obtempérer, la commission des lois s’est penchée sur les recommandations des députés Thomas Rudigoz (Renaissance) et Roger Vicot (PS) concernant « la hausse du nombre de refus d’obtempérer et les conditions d’usage des armes par les forces de l’ordre ».

Ce rapport biaisé minimise les conséquences dramatiques de l’utilisation des armes par les policiers et refuse de reconnaître l’évidence : la loi Cazeneuve est un permis de tuer, accordant aux policiers le droit de tirer sur nos concitoyens en dehors du cadre strict de la légitime défense, selon leur propre interprétation de la « dangerosité » d’un individu.

Le rapport omet de signaler qu’en 2017, année de son entrée en vigueur, le nombre de personnes tuées par des tirs de policiers a été multiplié par cinq. Il ne souligne pas que 80 % des refus d’obtempérer ne présentent aucun danger réel.

Sur les 23 recommandations formulées, aucune ne répond aux revendications des collectifs de familles victimes de violences policières, qui n’ont d’ailleurs pas été consultés lors de l’élaboration de ce rapport. Aucune mesure ne s’attaque au racisme structurel au sein de la police. 

Ces recommandations reflètent une vision sécuritaire inefficace et liberticide, visant à octroyer davantage de moyens aux policiers, tels que des caméras et la confiscation systématique des véhicules des personnes accusées.

L’impunité dont bénéficient les policiers ayant fait un usage injustifié de leur arme doit cesser. Il  faut supprimer l’IGPN et l’IGGN et abroger l’article 435-1 du code de la sécurité intérieure

Le 22 mai 2024, 

Eric Ciotti a ce matin annoncé le dépôt d’une proposition de loi pour privatiser la SNCF, prétextant une “prise d’otage des Français au moment de leur départ en vacances”, à l’heure où les cheminots franciliens étaient massivement mobilisés pour exiger des recrutements supplémentaires et des compensations financières au regard de l’impact des JO2024 sur leurs conditions de travail. 

De la droite à l’extrême-droite en passant par la majorité présidentielle et les journalistes de cour, les termes de “prises d’otages” et de “chantage” ont fait le tour des plateaux. Une logorrhé indécente, d’autant plus au regard du contexte international dans lequel nous nous trouvons. Plutôt que de fréquenter les matinales, Éric Ciotti ferait mieux de prendre le temps de s’informer; cela lui éviterait d’être ridicule et d’asséner mensonge sur mensonge. 

Contrairement à ce qu’affirme le patron des Républicains, la concurrence existe déjà à la SNCF, qui n’est plus un EPIC mais une SA et dépend donc d’un actionnaire. Les cheminots sont tous soumis aux 35h et la réforme des retraites s’applique à l’ensemble des cheminotes et des cheminots. 

Aujourd’hui, la cause principale des retards est le manque d’investissements publics. À titre d’exemple, 97% des dysfonctionnements dans les transports franciliens sont liés à la vétusté du matériel, la surcharge du service, aux signaux d’alarmes utilisés abusivement, aux cas d’accidents sur les voies ferrées ou encore aux incidents climatiques.. contre 3% en lien avec les grèves. Il est totalement faux de dire que depuis 1947 il n’y a jamais eu une année sans grève en période de vacances scolaires. Nous sommes loin des fantasmes avancés par Éric Ciotti ! 

Cette proposition de loi populiste est à rebours des besoins des usagers qui n’intéressent la droite et l’extrême-droite que pour taper sur les syndicats. Prendre en compte les besoins des usagers, c’est s’opposer à l’ouverture à la concurrence du rail, voyageur et marchandises, qui aura pour conséquences immédiates une baisse de la qualité du service rendu aux usagers, une hausse des tarifs et une dégradation des conditions de travail des cheminots. 

Avec mon groupe parlementaire, nous continuerons à mener la bataille pour un grand service public ferroviaire national autour d’une entreprise unique, unifiée et intégrée et avec des cheminots sous statut.

Dans quelques semaines, notre pays accueillera plus de 10 millions de visiteurs dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques. 

Cet afflux massif de touristes va se traduire par une hausse de la fréquentation des transports en commun, qui va considérablement dégrader les conditions de travail des cheminots. Pour faire face à cette fréquentation exceptionnelle, la SNCF s’apprête à mettre en circulation 4500 trains supplémentaires et des milliers d’agents en renfort dans les gares,  avec comme conséquence de refuser la pose de congés à des milliers de cheminots. Depuis des mois, les organisations syndicales alertent la direction de la SNCF sur la nécessité de mettre en place des mesures financières compensatoires.

Les préavis de grève ont été déposés le 10 avril, soit il y a plus d’un mois, ce qui prouve que la direction avait la possibilité d’ouvrir des discussions. Face au silence et au mépris de la direction, les cheminots sont aujourd’hui massivement mobilisés pour faire entendre leurs revendications. Alors que les Jeux olympiques et paralympiques vont générer des milliards d’euros de bénéfices, la SNCF propose 50 euros brut par jour travaillé !  

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, incapable d’assurer au quotidien un service acceptable pour les usagers, a dénoncé une « grève indéfendable » et « indigne d’un grand service public ». Ce qui est indéfendable, c’est la hausse du pass navigo et la politique d’ouverture à la concurrence menée par Valérie Pécresse qui aura des conséquences dramatiques sur le quotidien des usagers comme des salariés.

Nous tenons ici à adresser tout notre soutien aux cheminots mobilisés pour faire entendre leurs revendications.

Alors que plusieurs États avancent vers la reconnaissance officielle de l’État de Palestine, la France persiste dans son inertie, plus de dix ans après un vote favorable de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Ce matin, lors d’un vote au sein du bureau de l’Assemblée Nationale, les soutiens inconditionnels du massacre en cours à Gaza se sont opposés à une initiative transpartisane du Groupe d’études à vocation internationale (GEVI) France-Palestine, visant à le transformer en un groupe d’amitié à part entière, à l’instar de son homologue au Sénat depuis 1995.

Au moment où des dizaines de milliers de Palestiniens sont assassinés par une armée coloniale, et face au premier génocide filmé en direct du 21e siècle, celles et ceux qui se sont opposés à cette proposition font honte à la France.

Je demande formellement que le groupe d’amitié France-Israël soit réintitulé en groupe d’études à vocation internationale.

Il ne peut y avoir un groupe d’amitié avec Israël sans équivalent pour la Palestine.

Le 07 mai 2024, 

Dans ma circonscription, un bailleur social plonge une famille dans la précarité. 

Depuis avril 2023, cette famille a subi 4 inondations d’eaux usées dans son logement permanent à cause d’engorgements répétés de la colonne de l’immeuble, souillant complètement les sols et rendant impossible un réel nettoyage de ces derniers. A chaque inondation, la famille a sollicité le bailleur Emmaus afin de rendre compte des dégâts. Seul un nettoyage en surface a été réalisé, qui n’a en aucun cas rendu celui-ci habitable. 

Cette famille est composée d’un couple et de deux enfants, dont un bébé de 6 mois et une jeune fille de 9 ans en fauteuil du fait d’une neuropathie qui l’empêche de se tenir debout plus de 15 minutes par jour. Depuis le dernier dégât des eaux, fin mars 2024, la famille ne peut plus habiter son lieu de vie, dont l’insalubrité menace la santé de ses enfants, déjà fragiles du fait du jeune âge de l’une, du handicap de l’autre. La famille a ainsi dû être hébergée chez des proches pendant plusieurs semaines, après une courte prise en charge de 5 jours dans un hôtel. 

Ils n’ont désormais d’autre choix pour se loger que de payer un logement temporaire, dont le loyer s’élève à 800 euros par mois. Ce coût s’ajoute au loyer de 430 euros mensuel ainsi qu’aux charges de 200 euros par mois que la famille continue à payer alors même que son logement est inhabité, puisque devenu inhabitable. Cette situation est inacceptable : elle fragilise chaque jour un peu plus cette famille, tant sur le plan de la santé que sur le plan financier. 

Après m’être rendu sur place pour rencontrer cette famille et constater les dégâts dans leur appartement, je demande au bailleur Emmaüs de les reloger en urgence et de les dédommager pour les frais occasionnés par cette situation d’insalubrité.

Bruno Le Maire a récemment annoncé « convoquer » Jean Pierre-Farandou, PDG de la SNCF, pour que l’on lui explique l’accord sur l’aménagement des fins de carrière des cheminots, qu’il a jugé « insatisfaisant ». 

La mesure, qualifiée de « provocante » pour ceux qui « travaillent dur » par le Ministre de l’Économie, est une mesure légitime pour les cheminots dont la pénibilité du travail est avérée. Lors des discussions sur la réforme des retraites, le gouvernement avait lui-même renvoyé les salariés exerçant des métiers pénibles à des négociations de branche. C’est ce que les cheminots ont fait avec cet accord signé entre les 4 syndicats représentatifs, fait rare, et la direction de la SNCF.

Mr Le Ministre s’est fâché de n’avoir « pas été prévenu ». Cela est pourtant logique : Bercy n’est consulté que sur les mesures engageant la trajectoire financière de la SNCF. Or celle-ci coûtera 35 millions d’euros au groupe de transports, un coût 10 fois inférieur aux enveloppes des augmentations annuelles et d’autant plus anecdotique lorsque ramené aux 10 milliards d’euros que représente la masse salariale de l’entité publique. 

Bruno Le Maire est bien moins véhément quand le patron de Stellantis se verse plus de 36 millions d’euros de salaire alors même qu’il supprime des milliers d’emplois en France. 

Dans sa course à la libéralisation des services publics, le gouvernement Macron s’indigne que la SNCF, qu’il a lui-même mise dans le champ concurrentiel depuis 2018, pratique le dialogue social comme toutes les autres sociétés. On trouve d’ailleurs des accords similaires chez nombre d’entreprises privées : Michelin, Orange, Air France… Ce que Bruno Le Maire appelle un « dysfonctionnement », ce sont les salariés qui s’organisent et luttent pour défendre leurs droits. 

Cet accord est une avancée majeure pour les fins de carrière des cheminots aux métiers pénibles qui assurent une mission de service public essentielle aux usagers. Il reflète l’inacceptabilité de la mortifère réforme des retraites voulue par le gouvernement, qui ôte aux salariés leur droit au repos et à la vie en bonne santé.  

Le gouvernement doit respecter les termes de cet accord conclu dans le plus strict respect de la démocratie sociale.

Le 22 avril 2024,

Après plusieurs mois de massacre dans la bande de Gaza, il existe dans l’horreur du génocide de véritables héros. 

Dans la nuit de samedi à dimanche, des médecins palestiniens ont sauvé un nourrisson après que sa mère, enceinte de sept mois, ait été assassinée par les « militaires » de Tsahal à Rafah.

Les récents témoignages après les sièges de l’hôpital Al Shifa et du centre médical Nasser à Khan Younès démontrent que l’armée israélienne cible délibérément les soignants et installations médicales. 

Les attaques contre les soignants, les structures de santé et les ambulances ne devraient jamais avoir lieu, ni en temps de paix, ni en temps de guerre. Elles constituent des violations graves du droit international humanitaire. 

La Dr Tlaleng Mofokeng, rapporteure spéciale de l’ONU pour le droit à la santé, a ce matin, caractérisé la situation sanitaire à Gaza comme un « génocide ». Elle a rappelé que plus de 520 travailleurs de la santé ont été blessés et 350 tués lors des attaques israéliennes.

L’ONG israélienne Physicians for Human Rights qualifie cette série d’attaques contre les structures de soins comme la plus grave depuis les 15 années qu’elle opère dans les territoires palestiniens occupés. 

En dépit des bombardements incessants, des assassinats, des arrestations arbitraires et des actes de torture commis par l’armée israélienne, les soignants de Gaza réalisent un travail héroïque qui a permis et permet encore aujourd’hui de sauver quotidiennement des milliers de vies.

Je demande donc une fois de plus que, en reconnaissance de leur dévouement et de leurs sacrifices, le Prix Nobel de la paix 2024 leur soit décerné. 

Le 12 avril  2024,

Hier, au Parlement européen (Bruxelles), nous avons officiellement lancé le Réseau des parlementaires pour la Palestine.

Ce réseau, réunissant 160 parlementaires de 10 pays différents, vise à mener des actions concrètes pour une paix juste et durable en Palestine, ainsi que la défense des droits fondamentaux du peuple palestinien.

Depuis plusieurs décennies, les Palestiniens connaissent l’un des plus longs “conflits” coloniaux de l’histoire moderne avec la violation permanente de leurs droits fondamentaux comme corollaire.

Profitant de la complaisance de la communauté internationale et du soutien inébranlable des États-Unis, les gouvernements israéliens successifs ont continué d’accélérer leurs politiques d’occupation, de colonisation et d’apartheid en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza.

Face au silence de la communauté internationale et de l’Union européenne, nous décidons de lancer ce réseau parlementaire, afin d’assurer le plein respect , par toutes les parties, des droits légitimes et internationalement reconnus du peuple palestinien, du droit international et des décisions de la CIJ.

Ensemble et à chaque niveau, nous prendrons toutes les initiatives nécessaires pour atteindre ces objectifs.

Nous appelons les pays européens à la reconnaissance immédiate de la Palestine en tant qu’État libre et indépendant.

Dans les semaines à venir, notre réseau continuera de s’étendre et de nouvelles initiatives seront développées pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat et permanent, à la reconnaissance de l’État de Palestine, à la fin de la colonisation et au respect du droit international.

Le 09 avril 2024, 

Deux cent onze sénatrices et sénateurs ont voté favorablement en faveur d’une proposition de loi visant à réduire, voire à interdire sur certaines périodes, le droit de grève. C’est une proposition de loi aux relents réactionnaires, qui trouve son inspiration dans une loi antigrève adoptée en Italie dans les années 2000. 

Le texte prévoit, entre autres, de neutraliser 30 jours par an (parmi lesquels seuls 7 peuvent être consécutifs) durant lesquels la grève serait interdite aux heures de pointe. Cette interdiction d’exercer le droit de grève serait applicable sur les vacances scolaires, les jours fériés, les élections et les référendums ainsi que lors des “événements d’importance majeure sur le territoire français”. 

A rebours des discours populistes de la droite sénatoriale et d’une partie de gouvernement, les usagers sont avant tout pénalisés au quotidien par des années de sous-investissement dans le service public. À titre d’illustration, en région parisienne, on estime que les grèves dans les transports publics, ces dernières années, n’ont représenté que 3 % des dysfonctionnements. Ainsi, dans 97 % des cas, il s’agit d’incidents liés à la vétusté du matériel, à la surcharge du service, aux saisons, aux signaux d’alarme défectueux ou à des cas de suicide sur la voie ferrée ou routière.

J’ai ce soir une pensée pour les femmes et les hommes qui se sont battus, parfois au péril de leur vie, pour gagner le droit de grève. Un droit conquis de haute lutte que les libéraux tentent inlassablement de remettre en cause.  Un droit constitutionnel qui demeure l’outil de pression ultime dont disposent les travailleuses et travailleurs pour revendiquer leurs droits ou préserver des conquis sociaux.

À l’Assemblée nationale, avec mon groupe parlementaire, je m’opposerai avec force à ce texte qui s’attaque aux salariés et à l’exercice de leur droit de grève.

Le 03 avril 2024,

Alors que les mobilisations sociales se multiplient dans les transports publics pour dénoncer des conditions de travail dégradées et exiger des hausses de salaires, la droite sénatoriale vient de faire voter en commission une proposition de loi visant à réduire, voire à interdire sur certaines périodes, le droit de grève. 

En France, le dernier gouvernement à avoir interdit le droit de grève est celui du régime de Vichy.

La loi adoptée ce mercredi en commission au Sénat propose de neutraliser 30 jours par an (parmi lesquels seuls 7 peuvent être consécutifs) durant lesquels la grève serait interdite aux heures de pointe. Cette interdiction d’exercer le droit de grève serait applicable sur les vacances scolaires, les jours fériés, les élections et les référendums ainsi que lors des “événements d’importance majeure sur le territoire français”. 

Cette offensive sans précédent contre un droit constitutionnel s’inscrit dans un contexte de préparation des Jeux olympiques 2024, pour lesquels le gouvernement craint de fortes mobilisations sociales. 

Personne n’est dupe sur l’objectif de cette proposition, qui cherche à faire taire la colère sociale pour en masquer les réelles raisons : destruction du service public ferroviaire, dégradation des conditions de travail et baisse du pouvoir d’achat des cheminots, destruction de leurs emplois. 

À l’Assemblée nationale, avec mon groupe parlementaire, je m’opposerai avec force à ce texte qui s’attaque aux salariés et à l’exercice de leur droit de grève. 

Le 03 avril 2024, 

Depuis plusieurs semaines, de nombreux parents d’élèves, habitants et enseignants sont mobilisés contre la mise en place de la tenue obligatoire dans quatre écoles par le maire de Neuilly-sur-Marne.

Aujourd’hui, le conseil d’école de l’école élémentaire Louis Amiard vient de rejeter massivement l’idée d’un uniforme imposé, avec 2 fois plus de votes contre que de votes pour. C’est un désaveu majeur pour le maire dans sa volonté d’imposer une mesure dont personne ne réclame l’application. 

Les 200 000 euros d’argent public que coûtent cette mesure pourraient être investis pour rendre la cantine ou les fournitures scolaires gratuites, pour un véritable droit à l’éducation en Seine-Saint-Denis.
Alors que le maire de Neuilly-sur-Marne avait annoncé sur France Bleu Paris ne pas vouloir aller contre la volonté des personnes concernées expliquant “qu’il faut embarquer tout le monde sur un tel projet”, je demande officiellement au Maire de Neuilly-sur-Marne de retirer son projet d’uniforme dans l’ensemble des établissements de la ville. 

Après quinze jours de siège, l’armée israélienne s’est retirée du quartier entourant l’hôpital Al Shifa, laissant derrière elle un paysage de désolation et d’horreur. Fosses communes, cimetière improvisé, corps gisants dans les rues, cadavres écrasés par des bulldozers, bâtiments entièrement détruits et calcinés … Le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, Raed al-Nims, a fait état de l’horreur vécue par le personnel médical, certains ayant été tués, torturés ou encore détenus.

Au même moment où la communauté internationale découvrait ce champs de ruines, elle apprenait l’assassinat de plusieurs humanitaires de l’ONG World Central Kitchen, tués pendant qu’ils tentaient de livrer de la nourriture dans la bande de Gaza. 

Nous assistons à des crimes de guerre d’une ampleur sans précédent depuis le 7 octobre.

Huit jours après la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu, Israël poursuit son opération meurtrière.

Face à l’horreur des crimes commis par l’armée d’occupation israélienne, la communauté internationale doit transformer ses mots en actes concrets. 

Le Conseil de Sécurité de l’ONU doit déployer des Casques bleus dans la bande de Gaza, afin de mettre un terme aux massacres de milliers de civils.