Nous appelons la France à refuser l’extradition de Gino Abajazi afin de garantir le respect de son droit à un procès équitable.
Retrouvez notre communiqué :
Hier, le conseil d’administration d’Ile-de-France mobilités (IDFM), présidé par Valérie Pécresse, validait la privatisation des services de bus de Paris et de la petite couronne, poursuivant le démantèlement en règle de l’entreprise publique historique RATP qui gère le réseau de surface depuis la Libération. Un chaos programmé.
Dans la région, le réseau de bus de la grande couronne est déjà aux mains du privé depuis 2021. Les résultats sont sans appel : les conflits salariaux ont explosé et au moins 200 bus sont supprimés chaque jour, laissant certains sans moyen de transport et les autres obligés de se tourner vers la voiture, plus polluante. Comme partout en Europe, y compris chez nos voisins allemands, l’ouverture à la concurrence de nos transports mène à une réduction du trafic sur les lignes moins fréquentées, à une hausse des accidents et à une nette dégradation des conditions de travail pour les employés : baisse de salaires, baisse des garanties et des temps de repos, augmentation des distances parcourues…
La région fait le choix politique, sans mesure d’impact préalable, de découper encore le réseau pour l’offrir à une dizaine d’entreprises différentes. Livrer nos bus au privé, c’est privilégier le profit des actionnaires au détriment de la qualité et de la fiabilité de nos transports. C’est une aberration écologique et sociale, qui prive les plus précaires d’un mode de transport abordable et brade nos savoir-faire.
Dans nos circonscriptions de l’Essonne, déjà largement impactée et de Seine-Saint-Denis, prochainement touchée, les habitants nous font part de leur inquiétude. Les bus 320 et 310 de Noisy-le-Grand par exemple sont essentiels, seuls moyens pour nombre d’habitants de se rendre quotidiennement sur leurs lieux de vie et de travail, notamment via les gares de RER. L’accès à la mobilité est un droit et nous nous opposons d’ores et déjà farouchement à toute possibilité de réduction ou de suppression de ces lignes.
Alors qu’1 adulte sur 4 en France est en situation de précarité liée à la mobilité, nous alertons sur les conséquences désastreuses de cette décision, tant pour les usagers que pour les employés. Nous appelons à l’arrêt immédiat de la privatisation progressive de l’ensemble de nos réseaux de transports, ainsi qu’au retour à une entreprise publique, unifiée et intégrée, seule capable d’assurer un service de qualité et des conditions de vie dignes pour les travailleurs.
Depuis mars 2024, les résidents du 12 rue Pierre de Coubertin à Neuilly-Plaisance subissent une série de dysfonctionnements et le manque de réactivité de leur bailleur, Batigère Habitat : coupures d’eau chaude et de chauffage, pannes d’ascenseur, humidité dans les logements, façades détériorées malgré des travaux récents… Les réclamations des locataires s’accumulent, soulevant des interrogations légitimes sur la gestion de ces immeubles par Batigère Habitat.
Depuis la mi-octobre, la situation s’est encore dégradée. Les coupures répétées d’eau chaude et de chauffage forcent certains locataires à trouver des solutions temporaires pour leurs besoins quotidiens, comme se laver. Avec la chute des températures, l’absence de chauffage rend leur quotidien encore plus difficile.
L’origine de la fuite a été trouvée et des travaux ont débuté, mais le bailleur Batigère Habitat ne donne aucun détail sur la durée de ces réparations et ne communique aucune date pour le rétablissement complet de l’eau chaude et du chauffage.
Ce n’est pas la première fois que les locataires sont confrontés à une situation intolérable. Même si les réparations sont réellement effectuées, combien de temps tiendront-elles ? Le bricolage ne suffit pas : les habitants ont droit à des conditions de logement dignes.
Je leur apporte tout mon soutien et resterai vigilant quant à l’évolution de la situation.
Nous apprenons aujourd’hui par voie de presse que la régie publicitaire de la SNCF a passé un accord avec la maison d’édition Hachette Livre, appartenant à Vincent Bolloré, concernant la réservation 600 panneaux dans une centaine de gares pour promouvoir le livre à paraître de Jordan Bardella.
Une telle décision nous apparaît d’autant plus scandaleuse qu’en janvier 2024 la régie publicitaire de la SNCF avait refusé de diffuser l’affiche du spectacle de Waly Dia au motif d’un “caractère politique incompatible avec le devoir de neutralité qui s’impose dans les transports publics ».
Alors que 2220 cheminots sont morts en prison, déportés, exécutés sous le régime de Vichy et que plus de 7500 sont morts sous les balles ou les mines dans le cours de leur activité ou lors de bombardements du régime nazi, une telle campagne est une insulte à la mémoire de ces cheminots.
Nous n’oublierons jamais qu’au moment où les cheminots lançaient la grève insurrectionnelle pour libérer Paris, les fondateurs du Rassemblement National participaient à la collaboration.
Le service public ferroviaire français qui s’est construit sur l’objectif de répondre à l’intérêt général et de garantir le droit au transport quel que soit la couleur de peau, la religion ou la nationalité des usagers n’a rien avoir avec les idées de haine et racistes de l’extrême-droite.
Nous demandons au patron de la SNCF, Monsieur Jean-Pierre Farandou, de faire annuler cette décision scandaleuse.
Le 11 octobre 2024,
Une nouvelle étape a été franchie dans la guerre généralisée menée par le gouvernement israélien, qui cible désormais les forces de maintien de la paix de l’ONU.
Après l’invasion terrestre du Liban et plusieurs jours de bombardements meurtriers ayant coûté la vie à des centaines de civils, l’armée israélienne a délibérément frappé le quartier général de la FINUL dans le sud du Liban, blessant deux casques bleus.
La FINUL avait déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises face aux provocations israéliennes : tirs sur une position de l’ONU à Ras al-Naqoura, destruction de caméras de surveillance et manœuvres militaires qualifiées d’« extrêmement dangereuses » près de Maroun al-Ras.
Avec plus de 700 soldats français engagés dans cette mission de paix parmi les 10 000 militaires déployés depuis 1978, ces attaques constituent une nouvelle violation grave du droit international.
Alors que l’Irlande et l’Espagne condamnent sans équivoque et que l’Italie convoque sans attendre l’ambassadeur israélien, la France se contente de demander des « explications ».
Les pays européens contributeurs de la FINUL se réuniront la semaine prochaine pour discuter de la situation. La France ne peut pas continuer à adopter une attitude complaisante face aux crimes d’un régime belliciste et génocidaire.
Nous exigeons que la France assume enfin ses responsabilités en réclamant un embargo immédiat sur les armes, des sanctions économiques contre l’État israélien, la suspension de l’accord d’association entre l’Europe et Israël, ainsi que la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine.
Le 03 octobre 2024,
À Noisy-le-Grand, les agents de la restauration scolaire et les animateurs se mobilisent à nouveau pour faire entendre leur mécontentement face à la dégradation continue de leurs conditions de travail.
Cette année encore, le manque d’effectif ne leur permet pas d’assurer un accueil digne et sécurisé pour les enfants. Cela a pour conséquence une diminution du nombre d’encadrants durant les pauses déjeuner et une capacité d’accueil réduite dans les centres de loisirs. En septembre, de nombreux parents ont dû faire face à des refus d’accueil pour leurs enfants le mercredi, se retrouvant sans solution de garde, souvent informés trop tardivement. Dans certaines écoles, la FCPE annonce 1 animateur pour encadrer 86 enfants.
Outre le manque de moyens humains, l’occupation d’un emploi précaire et des salaires insuffisants, les agents souffrent particulièrement d’une dévalorisation de leur travail. L’organisation actuelle de leurs services entrave l’exercice de leurs fonctions dans de bonnes conditions : certains agents sont affectés quotidiennement à des écoles différentes, tandis que la réorganisation des postes a entraîné la création de demi-postes et que des tâches supplémentaires liées à la dématérialisation et à la gestion des marchandises alourdissent leur charge de travail.
À nouveau, je tiens à apporter tout mon soutien aux agents mobilisés, qui accompagnent quotidiennement les enfants et garantissent le bon fonctionnement de nos services publics.
La municipalité doit investir des moyens humains et financiers à la hauteur des besoins des parents d’élèves et des enfants.
Le 26 septembre 2024,
Depuis plusieurs années, nous assistons à une transformation profonde des habitudes de consommation, marquée par l’explosion du e-commerce et de la messagerie, bouleversant les schémas traditionnels du transport de marchandises.
Alors que le transport routier de marchandises a augmenté de 56 %, le transport ferroviaire de marchandises a, quant à lui, diminué de 42 % avec une explosion des émissions de gaz à effet de serre issues de l’utilisation de véhicules utilitaires légers (+ 42 % entre 1990 et 2017).
La question des mobilités et particulièrement celle du transport de marchandises, doit être revue de fond en comble. Si aucun changement structurel ne s’opère, nous pourrions assister à une augmentation de 80 % du nombre de camions sur nos routes.
Acheminer les marchandises au plus près des territoires via le train est possible. Cela impose de revoir intégralement la logistique du transport de marchandises routier aujourd’hui uniquement guidée par les intérêts économiques de très court terme, ce qui conduit à un quasi-monopole du mode routier.
Afin de promouvoir une réelle politique publique de report modal et mettre un frein au déclin du fret ferroviaire public, nous déposons, avec plus de 80 députés du Nouveau Front Populaire, une proposition de loi qui vise à interdire tout nouveau projet de construction d’entrepôt ou de plateforme logistique dépourvu de connexion au réseau ferroviaire et oblige les propriétaires ou occupants des plateformes actuelles à se relier au réseau ou à défaut, en cas d’impossibilité avérée, de s’acquitter d’une taxe annuelle pour la transition écologique.
Le 24 septembre 2024,
Alors que la Cour internationale de justice nous alerte sur un risque génocidaire imminent et face au bilan tragique de cinq mois de guerre caractérisés par des bombardements indiscriminés, des déplacements forcés et une famine aiguë à Gaza, je demande la suspension immédiate de la convention franco-israélienne permettant aux bi-nationaux de servir dans Tsahal.
Cette convention permet à des milliers de bi-nationaux franco-israéliens de s’enrôler dans les rangs de l’armée israélienne, laquelle a commis depuis le 7 octobre 2023 un nombre alarmant de violations du droit international humanitaire, amplement documentées, pouvant être qualifiés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. Cette convention permet ainsi que des ressortissants français soient impliqués dans une violation des normes du droit international, notamment en matière de torture et de génocide.
Les vidéos récentes diffusées sur les réseaux sociaux montrant des soldats franco-israéliens se glorifiant de leurs actes de torture témoignent de manière flagrante et alarmante de la gravité des actes commis et soulignent l’impératif de suspendre immédiatement cette convention.
La déclaration récente du porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, annonçant que la France n’exercerait aucun contrôle sur les actions des franco-israéliens servant dans Tsahal, est inacceptable et constitue un manquement flagrant au devoir de l’Etat français de prévenir et de réprimer des actes criminels perpétrés par ses ressortissants.
J’exige du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères l’abrogation immédiate du décret de publication de cette convention de 1959. Le refus de suspendre l’application de cette convention reviendrait, pour les autorités concernées, à se placer dans une situation susceptible d’être qualifiée de complicité de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, au sens de l’article 25 du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale.
Le 13 septembre 2024,
Depuis plusieurs années, de nombreuses organisations internationales et humanitaires alertent sur la situation des prisonniers politiques palestiniens et sur le non-respect du droit international et des droits de l’Homme dans les prisons israéliennes. Depuis 1967, plus d’un million de Palestiniens ont été emprisonnés: on en compte actuellement 10 000 en Cisjordanie et aucun chiffre n’est disponible pour la bande de Gaza. Les observateurs font état de traitements inhumains et criminels : les prisonniers sont tués, mutilés et torturés. Depuis le 7 octobre, les violations des droits humains se sont intensifiées.
Alors qu’une vengeance collective s’abat sur l’ensemble des prisonniers palestiniens dans une impunité la plus totale, nous avons reçu à l’Assemblée nationale M. Abdalkader Ibrahim Faris Hamed, ministre palestinien chargé des détenus et ex-détenus, accompagné de personnes haut-placées de son administration ainsi que de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, prisonnier politique pendant dix ans dans les geôles israéliennes.
En réaction à cette visite, une véritable campagne de haine s’est déclenchée, avec comme point d’orgue les propos tenus par l’ancien député israélien Yomtob Kalfon appelant sur I24news à «appliquer la peine de mort» pour les prisonniers palestiniens «comme ça ils n’auront pas à se plaindre des conditions de détention».
Depuis plusieurs mois, les propos relevant de l’apologie de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité se multiplient sur I24NEWS.
La France doit sans attendre engager une procédure, aussi bien sur le territoire national qu’européen, pour demander l’interdiction de diffusion de cette chaîne et mettre fin à la propagation de ces propos inacceptables.
Le 13 septembre 2024,
À Noisy-le-Grand, de nombreux enfants ne pourront pas être accueillis ce vendredi 13 septembre dans leur cantine scolaire. Seules 6 écoles sur 24 seront ouvertes sur la pause déjeuner pour assurer le service de restauration des élèves.
Les agents de la restauration scolaire sont en grève et se mobilisent pour demander plus de moyens humains afin de pouvoir fournir des conditions d’accueil dignes et sécurisées aux enfants. Depuis plusieurs années, les conditions de travail se dégradent : manque de personnel, salaires insuffisants, statut non valorisé …
Beaucoup de parents d’élèves ayant appris ces fermetures au dernier moment par une communication tardive de la mairie – pourtant avisée de l’ampleur de la grève – se sont retrouvés dans une situation très compliquée.
De plus, les animateurs des centres de loisirs ne sont pas en nombre suffisant cette année pour pouvoir accueillir les enfants en toute sécurité. De nombreux parents se voient refuser l’accueil de leurs enfants les mercredis et se retrouvent dès lors sans solution de garde.
Je tiens à apporter tout mon soutien aux agents mobilisés, qui accompagnent chaque jour les enfants et assurent le bon fonctionnement de nos services publics.
La municipalité doit investir des moyens humains et financiers à la hauteur des besoins des parents d’élèves et des enfants.
Le 06 septembre 2024,
Plusieurs jours avant la rentrée, les enseignants du lycée Flora Tristan à Noisy-le-Grand ont alerté sur de sérieux dysfonctionnements au sein de leur établissement qui risquaient d’impacter significativement l’organisation de la rentrée scolaire.
Cette situation résulte, entre autres, de l’absence d’un proviseur pendant quasiment toute une année, qui a obligé le chef d’établissement à assumer toutes les tâches inhérentes à ses propres fonctions ainsi qu’à celles d’un adjoint.
Malgré les multiples interventions, les enseignants ont découvert le jour de la pré-rentrée des emplois du temps non-réglementaires et non fonctionnels ne permettant pas d’accueillir les élèves dans des conditions décentes.
Le rectorat s’est contenté de mesurettes, refusant de décaler la rentrée alors même que les emplois du temps des élèves n’étaient pas applicables.
Les enseignants ont donc décidé d’exercer leur droit de retrait avant de se mettre en grève pour exiger que des mesures concrètes soient prises afin de pouvoir accueillir les élèves dans des conditions optimales.
Je tiens ici à leur apporter tout mon soutien.
Le rectorat doit prendre des mesures d’urgence.
Des solutions doivent être apportées immédiatement afin que les équipes pédagogiques puissent reprendre sereinement leurs fonctions et que les élèves puissent bénéficier de conditions d’apprentissage dignes.
Le 06 août 2024,
Le samedi 19 mars 2022, Federico Martin Aramburú, 42 ans, était abattu de six balles en plein Paris par deux militants d’extrême-droite, anciens membres du GUD : Loïk Le Priol et Romain Bouvier.
Plus de deux ans après ce meurtre, le parquet a demandé hier un procès pour assassinat soulignant que la mise à mort de Federico Martin Aramburú “ était un acte prémédité, et non le résultat accidentel d’une balle perdue ou d’un réflexe de panique ”.
Cet assassinat met une fois de plus en lumière la dangerosité de l’extrême droite, une idéologie qui continue de tuer en France.
Nous n’oublions pas le silence politique assourdissant au plus haut niveau de l’État. Ni Emmanuel Macron, ni la Première ministre de l’époque, ni le ministre de l’Intérieur n’avaient réagi publiquement à cet assassinat commis par des militants d’extrême droite.
Nous n’oublions pas non plus le refus de la Fédération internationale de Rugby de faire respecter une minute de silence lors de l’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby pour honorer la mémoire de Federico Martin Aramburú.
Afin de ne jamais oublier la mémoire de ce formidable joueur de rugby, j’ai aujourd’hui saisi la Ligue Nationale de Rugby pour qu’elle décerne chaque année le « trophée Aramburú » à l’auteur de plus bel essai de la saison.
Le 22 juillet 2024,
Le peuple palestinien est victime depuis neuf mois de la politique génocidaire du gouvernement israélien, dont les crimes sont largement documentée: massacres de masse, bombardements indiscriminés, famine organisée et privation de moyens de subsistance.
Lors d’une manifestation de soutien samedi dernier, j’ai déclaré que la délégation israélienne n’était pas la bienvenue aux Jeux Olympiques de Paris. Je maintiens fermement cette position que je tiens depuis plusieurs mois : la diplomatie française doit faire pression sur le CIO pour que les athlètes israéliens, comme les sportifs russes et biélorusses, défilent sous bannière neutre. Cette position est en ligne avec celles du mouvement politique de la France Insoumise, qui a le droit international comme boussole. Le droit international n’est pas à géométrie variable et ne souffre pas de double standard, sans quoi il devient caduc.
Les Jeux Olympiques sont depuis leur création, un haut lieu de la diplomatie internationale. De 1962 à 1992, l’Afrique du Sud en a été exclue en raison de sa politique d’apartheid. Accueillir la délégation israélienne envoie un message d’impunité à son gouvernement, malgré les mandats d’arrêt internationaux contre ses dirigeants et les accusations de génocide, de ségrégation et d’apartheid de la Cour Internationale de Justice. L’hymne et le drapeau israéliens ne devraient pas être brandis aux JO tant qu’Israël continue de commettre des crimes de guerre à Gaza et d’intensifier l’illégale colonisation en Cisjordanie.
Mes propos ont été qualifiés d’“antisémites” et j’ai été accusé de “mettre une cible sur le dos” des athlètes israéliens. Cette diffamation orchestrée par les défenseurs français des dirigeants israéliens est une manœuvre politique. Je demande des sanctions diplomatiques contre le gouvernement de l’Etat d’Israël et mes propos n’ont aucun lien avec la confession des athlètes israéliens. Engagé fermement contre toutes les formes de racisme, je soutiens que tous les athlètes méritent sécurité et protection.
Dans les dernières semaines, des millions de Français se sont rendus aux urnes pour élire des députés du Nouveau Front Populaire et en faire la première force politique du pays avec 193 députés. Nos engagements programmatiques en la matière sont clairs et comportent, entre autres : de rompre avec le soutien coupable du gouvernement français au gouvernement suprémaciste d’extrême droite de Netanyahu pour imposer un cessez-le-feu immédiat à Gaza et faire respecter l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui évoque, sans ambiguïtés, un risque de génocide, soutenir la Cour Pénale Internationale (CPI) dans ses poursuites contre les dirigeants du Hamas et le gouvernement de Netanyahu, reconnaitre immédiatement l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des résolutions de l’ONU, décréter un embargo sur les livraisons d’armes à Israël et infliger des sanctions contre le gouvernement d’extrême droite de Netanyahu tant que celui-ci ne respecte pas le droit international à Gaza et en Cisjordanie. Alors que le Parlement israélien vient de voter contre la reconnaissance de la Palestine, nous nous devons de faire front en faveur d’une paix juste, durable et demander d’une seule voix à l’Etat français d’employer tous les moyens nécessaires pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable.
Hier soir, à l’issue des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale.
Aujourd’hui, mes pensées vont à toutes les habitantes et tous les habitants de ma circonscription qui se réveillent avec un sentiment d’inquiétude face à la montée des idées de haine et de racisme portées par le Rassemblement National.
La première place de l’extrême droite au niveau national est un signal fort : le bloc de la minorité présidentielle, qui soutient Emmanuel Macron, est incapable de contrer efficacement le Rassemblement National. Pire encore, il le nourrit et sert de tremplin à ces idées.
Cependant, nous nous réjouissons des résultats obtenus dans notre circonscription.
Nous nous affirmons comme la première force politique sur la troisième circonscription de Seine-Saint-Denis, étant en tête sur les villes de Noisy-le-Grand et de Neuilly-sur-Marne. Ces résultats sont le fruit d’une campagne active menée depuis plusieurs années. Nous continuerons à porter haut les voix de nos habitants.
Nous repartons donc en campagne et nous nous sentons prêts.
J’appelle à la mobilisation générale en Seine-Saint-Denis pour construire une alternative à Macron et à l’extrême droite.
Je compte sur vous le 30 juin.
Alors que de très nombreux experts internationaux alertent sur le génocide en cours à Gaza où plus de 36 000 palestiniennes et palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, la France vient d’annoncer qu’elle interdisait la présence des entreprises d’armement israéliennes lors du salon Eurosatory qui va se tenir à Paris dans quelques jours.
Après plusieurs semaines de manifestations et d’interpellations publiques dénonçant cette participation, cette décision est une victoire pour toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour faire pression sur le gouvernement français.
Il était inacceptable que des entreprises israéliennes qui se servent de longue date des territoires palestiniens comme d’un laboratoire à ciel ouvert pour développer de nouvelles technologies militaires et répressives, puissent venir exposer et vendre un matériel aujourd’hui utilisé pour commettre un génocide.
Nous devons poursuivre la mobilisation et utiliser tous les moyens de pression à notre disposition pour que la France impose un embargo immédiat sur les armes à destination d’Israël.
Près d’un an après le meurtre de Nahel, abattu à bout portant par un policier suite à un refus d’obtempérer, la commission des lois s’est penchée sur les recommandations des députés Thomas Rudigoz (Renaissance) et Roger Vicot (PS) concernant « la hausse du nombre de refus d’obtempérer et les conditions d’usage des armes par les forces de l’ordre ».
Ce rapport biaisé minimise les conséquences dramatiques de l’utilisation des armes par les policiers et refuse de reconnaître l’évidence : la loi Cazeneuve est un permis de tuer, accordant aux policiers le droit de tirer sur nos concitoyens en dehors du cadre strict de la légitime défense, selon leur propre interprétation de la « dangerosité » d’un individu.
Le rapport omet de signaler qu’en 2017, année de son entrée en vigueur, le nombre de personnes tuées par des tirs de policiers a été multiplié par cinq. Il ne souligne pas que 80 % des refus d’obtempérer ne présentent aucun danger réel.
Sur les 23 recommandations formulées, aucune ne répond aux revendications des collectifs de familles victimes de violences policières, qui n’ont d’ailleurs pas été consultés lors de l’élaboration de ce rapport. Aucune mesure ne s’attaque au racisme structurel au sein de la police.
Ces recommandations reflètent une vision sécuritaire inefficace et liberticide, visant à octroyer davantage de moyens aux policiers, tels que des caméras et la confiscation systématique des véhicules des personnes accusées.
L’impunité dont bénéficient les policiers ayant fait un usage injustifié de leur arme doit cesser. Il faut supprimer l’IGPN et l’IGGN et abroger l’article 435-1 du code de la sécurité intérieure
Le 22 mai 2024,
Eric Ciotti a ce matin annoncé le dépôt d’une proposition de loi pour privatiser la SNCF, prétextant une “prise d’otage des Français au moment de leur départ en vacances”, à l’heure où les cheminots franciliens étaient massivement mobilisés pour exiger des recrutements supplémentaires et des compensations financières au regard de l’impact des JO2024 sur leurs conditions de travail.
De la droite à l’extrême-droite en passant par la majorité présidentielle et les journalistes de cour, les termes de “prises d’otages” et de “chantage” ont fait le tour des plateaux. Une logorrhé indécente, d’autant plus au regard du contexte international dans lequel nous nous trouvons. Plutôt que de fréquenter les matinales, Éric Ciotti ferait mieux de prendre le temps de s’informer; cela lui éviterait d’être ridicule et d’asséner mensonge sur mensonge.
Contrairement à ce qu’affirme le patron des Républicains, la concurrence existe déjà à la SNCF, qui n’est plus un EPIC mais une SA et dépend donc d’un actionnaire. Les cheminots sont tous soumis aux 35h et la réforme des retraites s’applique à l’ensemble des cheminotes et des cheminots.
Aujourd’hui, la cause principale des retards est le manque d’investissements publics. À titre d’exemple, 97% des dysfonctionnements dans les transports franciliens sont liés à la vétusté du matériel, la surcharge du service, aux signaux d’alarmes utilisés abusivement, aux cas d’accidents sur les voies ferrées ou encore aux incidents climatiques.. contre 3% en lien avec les grèves. Il est totalement faux de dire que depuis 1947 il n’y a jamais eu une année sans grève en période de vacances scolaires. Nous sommes loin des fantasmes avancés par Éric Ciotti !
Cette proposition de loi populiste est à rebours des besoins des usagers qui n’intéressent la droite et l’extrême-droite que pour taper sur les syndicats. Prendre en compte les besoins des usagers, c’est s’opposer à l’ouverture à la concurrence du rail, voyageur et marchandises, qui aura pour conséquences immédiates une baisse de la qualité du service rendu aux usagers, une hausse des tarifs et une dégradation des conditions de travail des cheminots.
Avec mon groupe parlementaire, nous continuerons à mener la bataille pour un grand service public ferroviaire national autour d’une entreprise unique, unifiée et intégrée et avec des cheminots sous statut.