Au cœur des luttes

J’étais cet après-midi aux cotés de la communauté éducative pour une grande journée de mobilisation pour dire non au choc des savoirs qui entend organiser le tri social des élèves.

Une fois de plus les enseignant-e-s de Seine-Saint-Denis et les parents d’élèves étaient fortement représentés pour exiger un plan d’urgence essentiel au département de Seine-Saint-Denis !

Après 6 semaines de grève et de manifestations massives la ministre Belloubet doit sortir de son mépris et retirer une réforme dont personne ne veut.

À l’occasion de la journée de la terre, j’étais présent samedi 30 mars pour une nouvelle mobilisation à Paris afin d’exiger un cessez-le-feu permanent et durable et dire stop au génocide. Des sanctions fortes doivent être prises contre Israël et son armée de criminels de guerre qui massacre le peuple palestinien. Plusieurs jours après la résolution du conseil de sécurité de l’ONU, les bombardements israéliens continuent de tuer chaque jour des centaines de civils. La France doit agir pour faire respecter cette résolution en décrétant un embargo immédiat sur les armes et en prenant des sanctions économiques contre Israël !

J’étais ce vendredi 29 mars aux cotés des salariés d’Auchan à Neuilly-sur-Marne qui étaient mobilisés pour exiger des hausses de salaires. 

Après une première journée d’action le 22 mars dernier, au sein de 150 supermarchés, hypermarchés et entrepôts, cette deuxième journée d’action s’isncrit dans un contexte historique. C’est le plus gros mouvement social au sein du groupe depuis sa création à Roubaix en 1961, avec pour la première fois l’intersyndicale unanime : CFDT, CFTC, CGT, FO

Alors que les actionnaires se sont partagés un milliard d’euros de dividendes en 2022-2023, les salaires sont écrasés et la direction propose une augmentation de 1,5% largement insuffisante face à la hausse de l’inflation et l’explosion du coût de la vie. 

Après 22 ans d’ancienneté, un salarié d’Auchan à Neuilly-sur-Marne touche à peine le SMIC et le turn-over est de plus de 22% sur le magasin. Face à cette mobilisation la direction a fait le choix de la répression, multipliant les intimidations et les sanctions.

Sans les salariés la famille Mulliez n’est rien. Il est temps de partager la richesses avec celles et ceux qui la créent.

J’étais ce jeudi 28 mars avec Jean-Luc Melenchon et mes collègues députés Insoumis du Nord devant le tribunal de Lille pour apporter notre soutien à Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de la CGT du Nord attaqué et calomnié pour avoir porté la voix de la paix et défendu les droits du peuple palestinien. 

Aucune répression ne nous fera taire face au génocide du peuple palestinien !

Avec Christophe Bex nous étions ce mardi 26 avril aux côtés des organisations syndicales de retraités mobilisées pour demander une revalorisation immédiate de 10% des pensions face à la hausse de l’inflation. Alors que les dividendes explosent, un retraité sur dix vit sous le seuil de pauvreté en France.

Grosse mobilisation à l’appel de la FCPE93 devant la préfecture de Seine-Saint-Denis pour exiger un plan d’urgence pour le département ! 

Les parents d’élèves et les élèves sont aux côtés de la communauté éducative pour obtenir les 5000 postes d’enseignants, 2200 AESH, 600 AED et 175 CPE nécessaires à l’école publique dans notre département !

Alors que la communauté éducative de Seine-Saint-Denis est mobilisée massivement depuis plusieurs semaines pour exiger un plan d’urgence pour le département, la priorité du maire de Neuilly-sur-Marne est d’imposer la tenue à l’école. 

L’urgence en Seine-Saint-Denis pour l’école publique c’est plus de professeurs, plus d’AESH, plus de CPE, plus d’AED, des locaux rénovés et surement pas l’uniforme à l’école ! 

Plutôt que de mettre 200.000€ pour la tenue dans 4 écoles, rendons les fournitures scolaires et la cantine gratuite. 

Voilà une proposition pour lutter contre les inégalités scolaires !

Depuis le 7 octobre plus de 130 journalistes ont été assassinés par l’armée israélienne. 

Ils sont ciblés car ils rendent compte du massacre organisé par l’état israélien. Ils sont les garants du droit à l’information et le paient de leur vie. 

J’étais ce lundi 26 février au rassemblement organisé en solidarité par la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), les syndicats SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, SGJ-FO, et le collectif Reporters Solidaires dans le cadre de journée internationale de soutien aux journalistes palestiniens.

Ne soyons jamais silencieux face au massacre commis dans la bande de Gaza !

J’étais ce lundi 26 février aux côtés des enseignants du collège Georges Braque de Neuilly-sur-Marne mobilisés pour défendre leurs conditions de travail et exiger plus de moyens humains et financiers. 

Depuis 2018 il a eu 25% d’élèves en plus sans que les moyens humains et matériels ne suivent. 

Il manques des AESH, des ADE, des CPE et de plus 600 élèves n’ont pas de professeur d’arts plastiques et de physique-chimie et d’art depuis 5 mois. 

Alors que l’urgence est à l’investissement massif dans notre département, le gouvernement Attal fait le choix de l’austérité. 

Soutien total à l’ensemble de la communauté éducative de Seine-Saint-Denis mobilisée aujourd’hui.

J’étais vendredi 8 février devant le tribunal de Bobigny pour apporter le soutien du groupe parlementaire de la France Insoumise aux activistes qui avaient repeint un avion en vert en mars 2021.

Face aux politiques écocidaires la désobéissance civile est un devoir. 

Alors que des milleirs de personnes décèdent chaque année prématurement pour cause de pollution, il y a urgence à s’attaque à un modèle qui polluent fortement. 

Les seules persones qui devraient se retrouver sur le banc des accusés ce sont les patrons de Total et d’Air France qui continuent à porter des politiaues qui nous mettent en danger. 

Les activistes doivent être relaxés !

Avec ma collègue Nadège Abomangoli nous avons cet après-midi reçu le collectif « Blouses blanches pour Gaza » qui se mobilise depuis des semaines en soutien des soignants et pour le respect du droit international et humanitaire dans la bande de Gaza.

Ils demandent un cessez-le-feu immédiat, la libre circulation de l’aide humanitaire, la libération des soignants et la possibilité pour le CICR d’avoir accès aux prisons pour vérifier les conditions de détentions des détenus.

Face à la gravite du massacre ils demandent aussi la protection temporaire pour les blessés et les mineurs. 

Enfin ils ont aussi évoqué la question centrale de l’accueil des familles palestiniennes, aussi bien leur prise en charge matérielle que la question des soins post-traumatiques.

Dès les premiers pas sur le parvis de la gare, le climat est donné. Plusieurs policiers municipaux déambulent pour marquer leur territoire. Il faut dire que Béziers n’échappe pas à la règle. Comme toutes les villes passées entre les mains de l’extrême-droite, la police municipale est au cœur de la communication municipale. Depuis son élection en 2014, Robert Ménard n’a eu de cesse d’augmenter le nombre de policiers municipaux.  En 2014, la ville comptait environ une trentaine de policiers municipaux. Aujourd’hui, ils sont plus de 110. À deux ans des prochaines élections municipales, le maire vient d’annoncer l’arrivée de 16 agents supplémentaires. Rien n’est laissé au hasard. Comme si la multiplication des policiers ne suffisait pas, des affiches géantes format blockbuster américains sont placardées aux quatre coins de la ville pour rappeler que LA priorité de la ville est la sécurité. En bon maire d’extrême-droite, Robert Ménard pratique aussi la surveillance généralisée. On compte, sur l’ensemble de la ville, plus de 440 caméras contre une trentaine en 2014. L’affiche d’une sur-sécurisation de l’espace public est une des constantes des municipalités d’extrême-droite. J’ai pu le mesurer au cours de mes différents déplacements à Hayange, Hénin-Beaumont ou encore Perpignan.

Si nous avons choisi d’organiser une réunion publique autour du thème « extrême-droite, un combat de société », c’est pour mettre en lumière, au cœur d’une ville dirigée par un maire d’extrême-droite, l’impasse et le danger que représente ce courant de pensée politique. La salle dans laquelle se déroule la réunion publique est un vrai symbole. C’est une magnifique salle qui appartient à « La Colonie Espagnole », association créée en 1889 face à la croissance des réfugiés espagnols dans le sud de la France, provoquée par les séquelles de la guerre Carliste. Pendant de nombreuses années, elle fut un haut lieu de résistance au pouvoir franquiste espagnol avec de nombreux meetings organisés par des républicains espagnols en exil. Je dois dire le plaisir qui est le mien de croiser de nombreux camarades cheminots présents dans cette salle. Plus de 100 personnes se sont donné rendez-vous ici un samedi après-midi, sans que le journal local « Le Midi Libre », aux ordres de la macronie, n’ait daigné annoncer cette réunion publique. C’est dire l’intérêt des citoyens pour ce sujet. Dans un moment où la question de la laïcité est instrumentalisée à des fins de propagande raciste et de division du peuple, les mots prononcés à la tribune par Christophe Benoit, responsable de la Libre Pensée à Béziers, sonnent comme une évidence. Depuis son élection, Robert Ménard a fait de l’installation d’une crèche chrétienne à l’intérieur même de sa mairie un cheval de bataille. Face à cela, Christophe rappelle que la présence de cette crèche chrétienne est « une provocation » qui alimente « la division des Biterrois sur des critères communautaristes », avec le choc des civilisations. N’oublions pas que la loi est une loi de paix civile et de liberté, la liberté de croire ou de ne pas croire, qui doit être un choix individuel dans lequel les politiques n’ont pas à s’immiscer. Grand donneur de leçons sur le respect des lois de la République, le Maire de Béziers oublie de dire qu’il a déjà été condamné à cinq reprises entre 2014 et 2022 pour l’installation de cette crèche. Cette instrumentalisation de la laïcité à des fins politiques trouve sa traduction concrète dans une stigmatisation des étrangers toujours plus exacerbée. Comme le souligne Jean-Philippe Turpin, responsable de la CIMADE, « l’étranger est un épouvantail agité par la mairie pour cacher les autre problèmes ». Après plusieurs mois de débat nauséabond autour de la loi dite « contrôle de l’immigration », le responsable associatif indique que nous n’avons pas à dire « oui ou non à l’immigration » car « la migration est une réalité intemporelle, qu’il est impossible de vouloir stopper et que le facteur climatique va accentuer ». La question qui se pose est celle de l’accueil digne, du partage des richesses et de la dignité humaine. Dans un débat où l’extrême-droite veut imposer ses idées, il alerte sur le risque de recours à la rhétorique « utilitariste » au sujet des migrants ce qui sous-entend « qu’il y aurait des migrants utiles et d’autres inutiles ».

Dans un moment où les actes violents d’extrême-droite se multiplient, la prise de parole du maire de Grabels René Revol, agressé par des militants d’extrême-droite, fut particulièrement émouvante. Sa présence était pour nous importante car la haine que lui, et sa commune, subissent depuis plusieurs mois ne vient pas de nulle part. Au cœur de l’été, le maire de Béziers, toujours à la recherche de coups de communication, refuse de marier Mustapha, un Algérien de 23 ans car il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Face à cette situation insupportable, et profondément raciste, René Revol prend publiquement position au nom des valeurs qui l’animent. Avec trois députés insoumis (Nathalie Oziol, Sylvain Carriere et Andrée Taurinya), il décide de saisir le Procureur de la République de Béziers. Depuis, une campagne de tags nazis a été menée au cœur de Grabels, la maire a été menacé de morts par des courriers avant de subir une agression physique. Voilà où mènent les campagnes racistes orchestrées par l‘extrême-droite partout dans le pays. Face à ce déferlement, j’ai tenu à saluer le courage de René qui n’a rien cédé et continue de mener un combat frontal contre l’extrême-droite. Il a aussi rappelé que face aux haines, notre meilleur rempart est la République sociale.

Au moment où une mobilisation importante des agriculteurs se déroule, mon camarade député Sébastien Rome est venu rappeler l’importance d’investir tous les terrains. Loin des discours qu’on entend parfois « où tous les agriculteurs seraient des fachos », il indique « que nous avons toute notre place dans cette bataille (comme dans toutes les luttes) pour porter nos propositions et démontrer combien les idées d’extrême-droite n’apporteront aucune perspective à celles et ceux qui se mobilisent contre le modèle de société qui les empêche de vivre dignement de leur travail ». Il faut insister sur cette nécessité de ne pas se laisser imposer les thèmes du débat. Oui, nous avons toute notre place aux cotés des agricultrices et agriculteurs en lutte. Nous n’avons pas attendu les blocages pour porter des propositions. Mon collègue Manuel Bompard défendait, le 30 novembre dernier, une proposition de loi pour garantir des prix plancher pour les agriculteurs, l’encadrement des marges des industries agroalimentaires et de la grande distribution. En décembre 2022, c’est mon camarade Hadrien Clouet, député de Haute-Garonne, qui défendait une proposition de loi pour revaloriser les retraites agricoles. Alors qui peut encore douter que notre place est aux côtés de celles et ceux qui luttent ? Il y a la réalité des plateaux télés où chacune et chacun se dit défendre le monde agricole et la réalité des actes concrets. À l’Assemblée nationale comme au Parlement européen, les insoumis n’ont jamais dérogé de leur ligne : faire en sorte que les agriculteurs vivent dignement de leur travail, s’opposer aux accords de libre-échange et sortir l’agriculture des logiques de marchés.

Au moment de prendre la parole pour conclure cette réunion, je tiens une fois de plus à saluer René Revol pour son engagement et ses combats. C’est pour nous un exemple de ténacité, y compris dans l’adversité la plus violente. J’assume de dire que le combat contre l’extrême-droite doit être frontal. Face à ces gens, nous ne devons rien céder. Jamais. Nous sommes le dernier rempart face à ce courant de pensée qui fait du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie un programme politique. Venir ici à Béziers c’est aussi envoyer le signal que nous mènerons la bataille partout et qu’aucun territoire n’appartient à l’extrême-droite. Je ne vais pas ici revenir sur l’intégralité de mon intervention mais je vais m’arrêter sur trois points.

D’abord, nous avons le devoir de mener un travail permanent de déconstruction des idées d’extrême-droite qui infusent dans la société sans que forcement des gens n’y adhèrent. Mais comment être étonné que le fantasme, par exemple, de l’aide médicale d’État comme responsable de la saturation de l’hôpital public, soit repris par plusieurs personnes quand il est relayé du matin au soir par des chaînes d’information en continu ? De la théorie du grand remplacement à la question des prestations sociales, en passant par le logement, l’emploi ou les salaires, nous avons des arguments pour démonter les mensonges de l’extrême-droite. Béziers est une ville qui compte plus de 1600 logements insalubres, 10.000 vacants et plus de 2000 sont en suroccupation. Qui peut croire qu’en expulsant tous les étrangers, la situation va s’améliorer ? La question du mal logement est une question politique, qui ne se résoudra que par une grande politique publique du logement, des investissements, le respect des lois, en particulier la loi SRU. Affaiblir les droits des étrangers, n’est jamais synonyme d’amélioration des droits des autres. Ici à Béziers, nous avons un symbole de cette politique de diversion. Alors que plus de 30% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et que le taux de chômage pour les 25-54 ans est de 21%, Robert Ménard a fait le choix d’embaucher plus de policiers municipaux mais a supprimé 200 postes depuis 2014 au sein des autres services municipaux. À Béziers, c’est plus de policiers mais moins d’éducateurs et de médiateurs. En clair, moins de social et plus de sécurité.

Nous devons mener un travail de transparence sur les votes des élus d’extrême-droite. Je vais prendre un seul exemple. Ici dans l’Hérault comme dans ma circonscription en Seine-Saint-Denis, la question des déserts médicaux est une préoccupation majeure pour les habitants.  Dans le département de l’Hérault on compte 120 médecins généralistes pour 100.000 habitants dans le département. Pour tenter d’apporter des solutions concrètes, nous avons déposé il y a quelques mois une proposition de loi transpartisane, loin d’être révolutionnaire, mais qui régule l’installation des médecins pour permettre de lutter contre ces déserts médicaux. Les députés du Rassemblement National ont voté contre. Les habitantes et habitants de Béziers, comme des autres circonscriptions où se trouve un député du RN le savent-ils ? C’est un travail permanent, mais c’est aussi à ce prix que nous ferons reculer l’extrême-droite dans notre pays.

Ensuite, et c’est pour moi un point central, il ne faut jamais céder sur les polémiques organisées par le système. Des violences policières à la défense du peuple palestinien en passant par Médine ou l’abaya, nous avons eu raison de tenir la ligne. Nous sommes dans ce pays les derniers à défendre une partie de nos concitoyens qui sont à longueur de journée montrés du doigt, insultés et diffamés. Si nous n’avions pas tenu la ligne sur la question de l’abaya où en serions-nous aujourd’hui ? Pendant des jours une polémique raciste, organisée au plus haut niveau de l’État, a montré du doigt les musulmans de ce pays, les accusant de tous les maux. Certains sont mêmes venus dire que derrière chaque abaya, voire chaque musulman, se cachait un potentiel terroriste. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Sur 12 millions d’élèves, moins de 70 personnes ont refusé de l’enlever. L’objectif est toujours le même. Diviser pour faire croire que le problème de l’école publique serait le musulman. Non le problème de l’école publique c’est le manque d’enseignants, le manque d’AESH, la non gratuité de la cantine, le manque de transports scolaires, le séparatisme scolaire des riches. Et cela ce n’est pas de la faute des musulmans, mais du gouvernement Macron.

Enfin je ne peux terminer sans pointer l’immense responsabilité du président Macron et de son gouvernement dans la montée de l’extrême-droite en France. Lui qui se présentait comme « un barrage », affirmant au soir du deuxième tour en 2022 que « le vote l’obligeait », est un formidable tremplin pour l’extrême-droite. Pour cela il peut compter sur deux formidable ambassadeurs : Gabriel Attal et Gérald Darmanin. Depuis des mois, le ministre de l’Intérieur ne cesse d’alimenter une atmosphère raciste dans le pays, n’hésitant pas à pointer du doigt les musulmans pour jouer un rôle de trait d’union entre la macronie, la droite et l’extrême-droite. Le vote de la loi sur l’immigration, où des macronistes ont voté pour une partie du programme de Jean-Marie Le Pen, parachève cette stratégie de jonction. Il faut dire qu’au moment d’écrire ces lignes, la France est un des derniers pays européens où la droite et l’extrême-droite ne sont pas officiellement alliées et en responsabilité, à la tête d’une collectivité départementale, régionale voire étatique.  La nomination d’Attal est un continuum dans cette stratégie. Il suffit d’observer les premières réactions des députés RN lors de sa nomination comme Premier ministre. Ils ont dressé de véritables louanges de son passage à l’Éducation nationale. Et pour cause, le ministre a commencé son mandat sur la polémique raciste de l’abaya pour finir par défendre l’uniforme à l’école … proposition historique de l’extrême-droite. La macronie prépare le terrain de l’extrême-droite en installant au plus haut niveau de l’État ses mots et ses idées. Face à cela, nous devons continuer à porter le programme de l’union populaire. Au-delà de ce que je viens d’évoquer, la bataille contre l’extrême-droite, qui passe aussi par une reconquête des millions d’abstentionnistes, ne peut se gagner sans une perspective politique émancipatrice et victorieuse. C’est en créant les conditions d’une victoire, sur un programme clair de rupture avec le capitalisme, modèle économique qui s’accommode de l’extrême-droite car elle ne remet jamais en cause ses intérêts, que nous mettrons un coup d’arrêt à la montée de l’extrême-droite. Le score de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle, comme la victoire de la NUPES au premier tour des élections législatives, sont des formidables point d’appuis pour demain. Ceux qui au nom de petits calculs politiques d’appareils s’acharnent à casser cette dynamique portent une lourde responsabilité dans ce qui peut se passer demain dans le pays. Pour nous, la boussole sera toujours la même, l’union populaire au service des intérêts du peuple.

Au moment de quitter Béziers, je découvre qu’Emmanuel Macron prend la pause avec le Président Indien Narenda Modi, suprémaciste et persécuteur de 200 millions de musulmans dans son pays.  Après avoir été le premier président à aller saluer la fasciste Meloni à Rome, après la photo avec le maillot de l’Argentine dédicacé par le nouveau président argentin Javier Milei, après l’accueil de Orban, Macron fait à nouveau honte à la France. Président des riches, mais aussi premier porteur des régimes d’extrême-droite dans le monde.

Grosse mobilisation dimanche 14 janvier à Paris et partout dans le pays aux côtés des travailleurs sans-papiers pour exiger le retrait de la loi raciste Darmanin – Le Pen.

Une loi qui fait honte à la France et qui fait entrer des pans entiers du programme de Jean-Marie Le Pen dans le droit français.

De la préférence nationale à la remise en cause du droit du sol en passant par la fin de l’AME, l’attaque sur les droits des étudiants étrangers et la chasse aux exilés cette loi raciste aura des conséquences mortelles pour des milliers de personnes.

Détruite les droits des plus fragiles n’aura pas pour conséquence d’améliorer les droits des autres. Les politiques migratoires sont toujours le laboratoire du pire.

Nous serons à nouveau mobilisés le dimanche 21 janvier pour exiger le retrait de la loi Darmanin Le Pen !

Aux côtés des militants du DAL pour demander la réquisition immédiate des logements et bureaux vides pour mettre à l’abris toutes celles et ceux qui dorment à la rue. En 24h deux personnes sont déjà mortes, l’état doit agir pour éviter d’autres morts ! Urgence !

Avec mon collègue Antoine Leaument nous sommes allés apporter notre soutien aux chauffeurs VTC en lutte.

Une mobilisation massive pour dénoncer l’exploitation des plateformes, l’inaction du gouvernement français et exiger le droit de vivre dignement de leur travail.

Face à l’exploitation des travailleurs, ils exigent à juste titre la mise en place d’un numérus closus de VTC pour stopper le dumping social des plateformes et soutiennent la présomption de salariat défendu par Leila Chaibi.

Les chauffeurs mobilisés ont tenu à rendre hommage au travail remarquable de notre camarade Leila Chaibi.

Ce matin j’étais aux côtés de Julie Garnier, conseillière régionale IDF, pour lui apporter tout mon soutien face aux attaques de la direction de Transdev. La « faute » de Julie ? Avoir soutenu des salariés en lutte pour obtenir des conditions de travail dignes et assurer un service sécurité aux usagers.

Depuis l’ouverture à la concurrence du reséau de bus en grande courrone, les droits des salariés sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité mettant en danger les usagers.

Merci à Julie Garnier pour être présente aux cotés des femmes et des hommes qui se battent et résistent.

Ni les menaces, ni les insultes, ni les intimidations ne nous ferons baisser la tête !

Samedi, je me suis rendu à Hendaye avec ma collègue députée Sylvie Ferrer dans le cadre du projet de loi « immigration » porté par Gérald Darmanin. Nous avons fait le choix de nous rendre à la frontière franco-espagnole car elle est l’un des symboles de la politique répressive de la France. Il faut savoir qu’il existe normalement 37 points de passage entre les deux pays mais qu’à l’heure actuelle, seuls 28 sont « ouverts ». Il s’agit cependant d’un grand mot tant que les contrôles sont permanents. Depuis 2015, les autorités françaises ont rétabli les contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen, et si cela a d’abord concernée la frontière franco-italienne, nous voyons une situation similaire se produire à la frontière franco-espagnole depuis 2018.

Depuis plusieurs mois, des associations dénoncent des contrôles discriminatoires qui violent les droits des personnes. De très nombreux témoignages attestent de contrôles aux facies ainsi que des décisions de refoulement en dehors de tout cadre procédurale comme par exemple l’absence d’interprète ou d’examen de la situation individuelle de la personne.

Avant de visiter le CRA d’Hendaye, nous avons avec Sylvie Ferrer et Miren Echeveste, élue de Podemos, rendu hommage aux républicains espagnols pour leur combat face à la dictature fasciste espagnole. Dans un contexte de montée des haines, nous avons rappelé combien la solidarité était centrale pour faire reculer le fascisme.

La visite du CRA (centre de rétention administratif) fut un moment important de la journée. Au moment d’y pénétrer, nous comptons 29 personnes en rétention pour une capacité de 30. Comme le dira lui-même le commissaire en charge de nous faire visiter « il est rare qu’il soit en sous capacité ». Cela en dit long sur la politique de répression menée par la police française. Visiter un CRA est toujours un moment particulier. C’est un espace qui n’est pas de la détention mais où les gens sont quand même « retenus » avec le temps qui s’arrête. En prison vous avez un horizon de libération, ici non. La seule fenêtre est celle des 90 jours. Après cette date, le juge des libertés est dans l’obligation de statuer et de « libérer » si l’expulsion n’a pas eu lieu. En vérité ils se retrouvent assignés à résidence selon la dernière adresse communiquée. Les locaux du CRA d’Hendaye sont d’une très grande vétusté et aucune activité n’a lieu. Les « retenus » ne disposent par exemple d’aucune bibliothèque. Afin de les aider, et de les informer sur leurs droits, l’association la CIMADE dispose d’un bureau à l’intérieur du CRA. Très souvent la file est sans fin devant cette porte qui représente pour eux le seul espoir de sortir de cette spirale infernale.

En fin de journée nous avons tenu à Hendaye une réunion publique pour expliquer en détail la loi « immigration » et les dangers qu’elle représente. La version sortie du Sénat est un programme d’extrême-droite violent et raciste qui fait sauter toutes les protections. Il faut dire les choses, un tel texte menace directement la vie de milliers de personnes. Au cours de cet échange, nous avons rappelé que la France Insoumise mènera dans quelques jours un combat frontal contre ce texte, à la fois en commission et en séance. Face à la France des barbelés nous défendrons la France de l’accueil, de l’humanisme et de la dignité !

Plus de 60.000 personnes à Paris et 100.000 dans toute la France pour exiger un cessez-le-feu immédiat.

Une mobilisation pour que cesse les massacres à Gaza, pour que cesse le nettoyage ethnique, pour que cesse la colonisation.

Le peuple palestinien doit vivre !

Dimanche après-midi j’étais aux cotés de Jérôme Legrave pour apporter la solidarité du groupe parlementaire de la France Insoumise à la famille de Nahel tué par un policier le 27 juin 2023.
Depuis cette mise à mort, à bout portant, rien n’a changé. Pire le gouvernement a fait le choix de réprimer férocement les révoltes urbaines consécutives à la mort de Nahel plutôt que d’y apporter des réponses politiques.

Depuis 2017, et la loi de Bernard Cazeneuve qui modifie l’usage des armes dans le cadre de refus d’obtempérer, nous assistons à une explosion des tirs. Entre 2017 et 2022, 967 coups de feu ont été comptabilisés (soit 161 en moyenne par an) contre 596 pour la période 2012-2016 (soit 119 en moyenne par an), selon l’IGPN. Soit une augmentation de 35%. Cela a pour conséquence tragique de voir s’allonger la liste de victimes de tirs de policiers après des refus d’obtempérer. Depuis le 1er janvier 2022 15 personnes sont mortes contre une seule en Allemagne. Cela n’est plus possible !

Depuis plusieurs semaines j’auditionne des familles de victimes, des chercheurs, des avocats, des associations mais aussi l’IGPN et l’IGGN pour en finir avec cette loi mortelle. Le 30 novembre prochain, au nom de mon groupe parlementaire, je porterai lors de notre niche parlementaire une proposition de loi pour abroger l’article L435-1 du code de sécurité intérieure qui a donné un véritable permis de tuer aux policiers.

Le camp de la paix est cet après-midi dans la rue.
Plus de 60.000 personnes réunies à Paris pour exiger un cessez-le-feu immédiat et la fin du massacre à Gaza.

Les crimes de guerre du gouvernement d’Israël doivent cesser.

L’histoire jugera ces criminels de guerre.