Il y a 37 ans, en plein mouvement étudiant, contre la loi Devaquet, Malik Oussekine, 22 ans, était assassiné par des policiers à moto.
Ce soir de décembre 1986, la violence de la police était aveugle, délibérée. Pour Malik Oussekine, c’est au 20 rue Monsieur-le-Prince que sa vie s’est arrêtée sous les coups de matraques des voltigeurs, brigade de policiers à moto.
Quelques jours après ce meurtre, le ministre de l’Intérieur démissionnait et les voltigeurs étaient dissous.
37 ans après, les héritières des voltigeurs sont de retour après leur réactivation par le Préfet de Paris Didier Lallement en 2019.
Lors de la réforme des retraites, les policiers de la BRAVM ont semé la terreur dans les rues du pays, multipliant les violences policières, les passages à tabac et les propos racistes.
37 ans après, plus de 260 000 personnes ont signé une pétition pour exiger la dissolution de la BRAVM. Une pétition enterrée par les marconistes avec l’aide de la droite et de l’extrême-droite.
Je demande à nouveau au ministre de l’intérieur Gérald Darmanin de dissoudre la BRAVM avant qu’un nouveau drame ne se produise.