Le 22 avril 2024,
Après plusieurs mois de massacre dans la bande de Gaza, il existe dans l’horreur du génocide de véritables héros.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des médecins palestiniens ont sauvé un nourrisson après que sa mère, enceinte de sept mois, ait été assassinée par les « militaires » de Tsahal à Rafah.
Les récents témoignages après les sièges de l’hôpital Al Shifa et du centre médical Nasser à Khan Younès démontrent que l’armée israélienne cible délibérément les soignants et installations médicales.
Les attaques contre les soignants, les structures de santé et les ambulances ne devraient jamais avoir lieu, ni en temps de paix, ni en temps de guerre. Elles constituent des violations graves du droit international humanitaire.
La Dr Tlaleng Mofokeng, rapporteure spéciale de l’ONU pour le droit à la santé, a ce matin, caractérisé la situation sanitaire à Gaza comme un « génocide ». Elle a rappelé que plus de 520 travailleurs de la santé ont été blessés et 350 tués lors des attaques israéliennes.
L’ONG israélienne Physicians for Human Rights qualifie cette série d’attaques contre les structures de soins comme la plus grave depuis les 15 années qu’elle opère dans les territoires palestiniens occupés.
En dépit des bombardements incessants, des assassinats, des arrestations arbitraires et des actes de torture commis par l’armée israélienne, les soignants de Gaza réalisent un travail héroïque qui a permis et permet encore aujourd’hui de sauver quotidiennement des milliers de vies.
Je demande donc une fois de plus que, en reconnaissance de leur dévouement et de leurs sacrifices, le Prix Nobel de la paix 2024 leur soit décerné.