Les casques bleus ciblés et mis en danger par Israël : la France ne peut se contenter de simples « explications »

Le 11 octobre 2024,

Une nouvelle étape a été franchie dans la guerre généralisée menée par le gouvernement israélien, qui cible désormais les forces de maintien de la paix de l’ONU.

Après l’invasion terrestre du Liban et plusieurs jours de bombardements meurtriers ayant coûté la vie à des centaines de civils, l’armée israélienne a délibérément frappé le quartier général de la FINUL dans le sud du Liban, blessant deux casques bleus.

La FINUL avait déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises face aux provocations israéliennes : tirs sur une position de l’ONU à Ras al-Naqoura, destruction de caméras de surveillance et manœuvres militaires qualifiées d’« extrêmement dangereuses » près de Maroun al-Ras.

Avec plus de 700 soldats français engagés dans cette mission de paix parmi les 10 000 militaires déployés depuis 1978, ces attaques constituent une nouvelle violation grave du droit international.

Alors que l’Irlande et l’Espagne condamnent sans équivoque et que l’Italie convoque sans attendre l’ambassadeur israélien, la France se contente de demander des « explications ».

Les pays européens contributeurs de la FINUL se réuniront la semaine prochaine pour discuter de la situation. La France ne peut pas continuer à adopter une attitude complaisante face aux crimes d’un régime belliciste et génocidaire.

Nous exigeons que la France assume enfin ses responsabilités en réclamant un embargo immédiat sur les armes, des sanctions économiques contre l’État israélien, la suspension de l’accord d’association entre l’Europe et Israël, ainsi que la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine.

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