J’étais hier après-midi avec Pascale Martin et Emmanuel Fernandes à Istanbul pour assister au simulacre de procès de Pinar Selek.
Accusée à tort d’avoir perpétré un attentat à la bombe dans le marché aux épices d’Istanbul, emprisonnée deux ans et demi, maintes fois condamnée et quatre fois acquittée des accusations de terrorisme – en 2006, 2008, 2011 et 2014 – Pinar Selek, exilée depuis 2009 et réfugiée politique en France.
L’acharnement de la Turquie doit cesser. Il est temps que cesse la persécution. Pinar Selek a le droit de vivre, penser et produire en toute liberté.