J’étais samedi 16 juillet aux côtés de la coordination nationale de lutte contre les violences policières dont la manifestation a été interdire.
Une décision qui acte la marche en avant liberticide du gouvernement et la volonté du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin de faire taire celles et ceux qui se battent contre les violences policières.
Alors que 13 personnes sont mortes suite à des refus d’obtempérer en France, que le nombre d’interventions létales des forces de l’ordre depuis 2020 explose ( 40 personnes sont mortes dans le cadre d’une mission de police ou de gendarmerie, 52 en 2021, 39 en 2022 alors que nous étions à moins de 20 avant 2017), que nombre de personnes tuées par un tir des forces de l’ordre a ainsi considérablement augmenté, avec respectivement 18 et 26 personnes abattues en 2021 et 2022, soit plus du double que lors de la décennie précédente, la question des violences policières est une question centrale qui exige des réponses politiques.
Jamais l’autoritarisme d’état ne fera taire celles et ceux qui mènent ce combat juste contre les violences policières et le racisme dans la police, et nous serons toujours à leurs côtés.