Alors que plusieurs États avancent vers la reconnaissance officielle de l’État de Palestine, la France persiste dans son inertie, plus de dix ans après un vote favorable de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Ce matin, lors d’un vote au sein du bureau de l’Assemblée Nationale, les soutiens inconditionnels du massacre en cours à Gaza se sont opposés à une initiative transpartisane du Groupe d’études à vocation internationale (GEVI) France-Palestine, visant à le transformer en un groupe d’amitié à part entière, à l’instar de son homologue au Sénat depuis 1995.
Au moment où des dizaines de milliers de Palestiniens sont assassinés par une armée coloniale, et face au premier génocide filmé en direct du 21e siècle, celles et ceux qui se sont opposés à cette proposition font honte à la France.
Je demande formellement que le groupe d’amitié France-Israël soit réintitulé en groupe d’études à vocation internationale.
Il ne peut y avoir un groupe d’amitié avec Israël sans équivalent pour la Palestine.