“Toujours à 100%” pourrait être la devise de Mathilde Ardenois : cette jeune professeure de français de 24 ans, s’engage toujours pleinement dans tout ce qu’elle entreprend, et son dynamisme est communicatif.
Mathilde est ce qu’on pourrait appeler une autodidacte de la politique. Issue d’une famille profondément ancrée à droite, porteuse de valeurs dans laquelle elle ne se reconnaît pas, c’est seule qu’elle s’est forgée ses opinions politiques de gauche. En s’informant, en regardant en chaîne les émissions de Public Sénat, pourtant habituellement peu prisées de la Jeunesse…
C’est ainsi que son engagement politique a commencé très tôt : dès l’âge de 15 ans, Mathilde rejoint des associations féministes (La Barbe, HeForShe, Osez le féminisme, Nous toutes, Humans for Women etc.) avec lesquelles elle multiplie les actions de terrain : organisations de cafés-débats et de conférences, manifs, actions sur les campus universitaires, collectes de protections périodiques etc. Son militantisme lui permet de continuer à se former politiquement et à affiner ses valeurs. Elle se définit aujourd’hui clairement comme une féministe intersectionnelle, ce qui l’a conduit à s’éloigner d’un certain type de militantisme féministe.
“Mon militantisme ne s’arrête évidemment pas au féminisme, je suis profondément convaincue de l’intérêt de la convergence des luttes. Qu’elles soient féministes, anti-racistes, LGBTphobes, anti-capitalistes, ces luttes sont inextricablement liées”. Son engagement est par conséquent également syndical, puisqu’elle a rejoint récemment un syndicat d’enseignants : “toutes les formes de lutte sont nécessaires” selon ses mots.
Mathilde est aussi très active sur les réseaux sociaux, sur twitter et Instagram, où elle fait énormément de pédagogie auprès de sa communauté pour les informer et les convaincre de ses convictions, rejoignant ici son goût de professeure pour la transmission et le partage.
L’action politique s’est quant à elle imposée à elle après le second tour des élections présidentielles. “Je me suis dit que convaincre mon entourage et militer sur les réseaux sociaux n’était plus suffisant, si nous avions raté le second tour des présidentielles de peu, il fallait tout donner pour les législatives. Ce qu’il se passe avec la NUPES est historique, cette union des gauches attendue depuis si longtemps est indispensable pour gagner”. C’est ainsi qu’elle rejoint la NUPES, comme “une évidence”, pour elle qui se reconnaît “à 100%” dans ce programme.
A 100%, elle l’est également derrière la candidature de Thomas Portes, “une personne humaine, spontanée, à l’écoute et à la portée des gens. Il est à sa place dans cette campagne, au vu de son parcours et de sa personnalité, il est le plus à même de nous représenter, de représenter tous ceux qui se sont sentis délaissés jusqu’alors”.
Enthousiasme communicatif nous avons dit, alors à fond avec Mathilde, Thomas Portes et Nadia Missaoui, vers la victoire !